Entrée en Lituanie

26 avril

Comme il n’y a pas de petit déjeuner au logement, je suis en route à 7h30. Au moment de quitter, le vieux monsieur qui m’a accueilli, buriné et voûté, me sert la main chaleureusement en s’inclinant devant moi comme si j’étais le nouveau pape.

Je m’approche du centre et je vois un supermarché ouvert. Cela me permet de faire les emplettes pour la journée, pour le petit déjeuner et pour le repas de midi. Je passe en face à la station essence où je fais la pression des pneus. La machine à café est en panne, tant pis, on se contentera d’un frappuccino.

En ce matin, il fait très frais, mais le ciel est lumineux, tout bleu. Les nuages sont partis en week-end, je ne sais pas où, je m’en fous, mais ils sont partis.

A 8h45, je me mets en route. Je quitte la ville par de belles pistes cyclables et puis je rejoins la grande route. Elle n’est pas très fréquentée aujourd’hui, c’est vrai, on est samedi. À un moment donné, Komoot me dit de prendre à droite et de passer par les villages. La route est magnifique, il n’y a personne. Et j’avance à bonne allure. À un moment donné, il faut tourner à gauche et là, patatras. Une section de gravier compact, qui n’a de compact que le nom, que je n’ai pas repéré sur la trace Komoot que j’ai affinée hier. C’est trois kilomètres pénibles, où tout tremble dans tous les sens, à petite allure, qui me permettent de rejoindre enfin une route carrossable. Cette partie vers le nord, vent de face, est un peu difficile au niveau du rythme et du froid.

Je tourne ensuite à droite pour prendre une autre grande route, tout aussi déserte. Et je me lance donc vers l’est. Je fais une pause au 40ème kilomètre pour me ravitailler.

Et puis je continue, jusqu’à ce qu’à nouveau, patatras, gravier compact. Mais là, dans la continuation de la route. Totalement bizarre. Si ce n’est qu’après deux kilomètres comme ça, je découvre la frontière entre la Pologne et la Lituanie. Les polonais n’ont visiblement pas voulu asphalter les deux derniers kilomètres. Tandis qu’en entrant en Lituanie, je retrouve de l’asphalte.

C’est au kilomètre 65 que je m’arrête pour prendre mon repas de midi dans une aubète de bus. Puis je reprends la route, qui se charge petit à petit. Je suis content au kilomètre 100 d’arriver à Alytus. J’ai un peu froid, une petite pointe dans le mollet droit. Je décide d’être prudent et de ménager la monture, aucun logement à prix abordable n’étant identifié dans les 20 prochains kilomètres.

Après avoir fait deux hôtels du centre-ville, où visiblement mon vélo ne sera pas en sécurité, je m’écarte un peu pour prendre un petit chalet finlandais dans un camping.

Demain, en route vers Vilnius.

Photos sur Bike2Shanghai by Claude BROUIR | Polarsteps


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